tag:blogger.com,1999:blog-7164828938915664453.post3834068097716164597..comments2023-06-05T04:42:40.316-04:00Comments on Sous les phares d'Atalante: Pardon et honte Monsieur Federico García Lorca ! ( Mise à jour )atalantehttp://www.blogger.com/profile/05038871990833728079noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-7164828938915664453.post-86884492349671725842008-07-01T10:07:00.000-04:002008-07-01T10:07:00.000-04:00Bien dit Doréus. Et intéressant, pertinent même. T...Bien dit Doréus. Et intéressant, pertinent même. Tu me complètes, merci.Il va sans dire que je tarderai pas avant de me procurer tout le volume, justement. S'il se trouve.atalantehttps://www.blogger.com/profile/05038871990833728079noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7164828938915664453.post-63841729140944829982008-07-01T01:31:00.000-04:002008-07-01T01:31:00.000-04:00La traduction est un tantinet étrange (et littéral...La traduction est un tantinet étrange (et littéraliste)... ce qui m'a amené à aller faire un tour du côté de <A HREF="http://www.tinet.org/~picl/libros/glorca/gl002600.htm#37" REL="nofollow">l'original</A>.<BR/><BR/>Il manque d'ailleurs un petit bout de poème dans la traduction, vers la fin, avant «Non, non, non, je dénonce»: (traduction libre de moi-même)<BR/><BR/>«Saint Ignace de Loyola<BR/>assassina un petit lapin<BR/>et ses lèvres gémissent encore<BR/>des tours des églises.»<BR/><BR/>Je ne sais pas trop si c'est la cruauté envers les animaux que Lorca dénonce, ou la cruauté d'une société qui ne respecte pas la vie (même humaine), ce qui transparaît à travers tout le volume <I>Un poète à New York</I>. Son expérience de la vie urbaine new-yorkaise l'a dégoûté et c'est surtout ce dégoût de toute cette civilisation qui annihile l'humain et l'essence de la vie qui transparaît à travers toute l'œuvre. Les animaux en sont une illustration patente en forme de métaphore.<BR/><BR/>Ce qui n'enlève pas sa force de dénonciation à ce poème où gicle le sang d'une manière que seul un Espagnol pourrait arriver à l'exprimer, avec tout son côté cru.<BR/><BR/>Le message que j'en retiens est que si nous sommes capables de cruauté envers des êtres sans défense, nous sommes capables de toutes les cruautés... y compris celles que l'on cache derrière le côté propret et correct d'une bureaucratie qui tue dans les officines aussi efficacement que n'importe quel abattoir.<BR/><BR/>Merci de nous avoir partagé cette trouvaille.Doréushttps://www.blogger.com/profile/11385049410650330649noreply@blogger.com