mercredi 4 juin 2008

Prête-moi ta plume pour écrire un mot 1

Bien le bonjour !

Hé oui, je suis un chien-chien et je parle humain.

Mon maître Atalante m'a enseigné son langage. J'ai été bonne élève. Et je peux maintenant communiquer avec lui et ses semblables, sans problèmes.

Après tout, je ne suis pas le seul chien de la terre à parler comme vous.

Papa Atalante m'a proposé d'écrire sur son blog pour m'exercer.

Par contre, ce n'est pas moi qui touche le clavier, car mes pattes sont trop grosses.
Je dicte à papa Atalante ce qu'il doit taper.


Je me présente. Mon nom est Coralie. Dite Coralie Lavoie.*1 Dite Mademoiselle Qui.*2 Dite Cololo ! Dite Lalie. Dite tous-les-termes-affectueux-à-la-mode : de mon coeur, ma chérie à mon amour. Vous voyez la suite.

Je suis née, en fait,on a décidé que je serais née le 17 septembre 2006. J'ai donc, officiellement 1 an et trois-quart ou dix-huit mois, c'est comme vous voulez.

Je suis née quelque part, je ne sais où, dans la région de Maréal, puisque c'est là que mon Atalante de père m'a adoptée. Nous pensons que c'est en ville, car j'ai passé pas mal de temps dans une cage, semble-t-il, dans ma prime enfance. On me trouvait indésirable, selon mon dossier de la SPCA. J'étais une TC ( troubleuse de comportement !!! ) J'avais apparemment la japette facile. ( mon père rajoute que ça n'a pas trop changé et moi d'insister pour qu'il dise que je suis volubile étant toute la fille de son Père ! ) Je n'écoutais pas. J'avais trop d'énergie. Je sautais sur le monde. et blablabla et reblablabla. Je persiste à penser que ce sont mes anciens maîtres qui avaient des problèmes et qu'il les projetaient sur mon me-moi.


Mon père dit qu'ils n'étaient simplement pas faits pour moi. Et vice vereca. Quant à moi, je ne m'en souviens pas trop. C'est bien lointain, tout cela. Comme un siècle auparavant. C'est ma vie de maintenant qui m'importe. Je l'aime assez ! Et ma Talante itou. Beaucoup.

Comme vous pouvez le constater sur les photos, j'ai un air de coquine. Je suis une poseuse.



Mes origines canines sont triverses. On dit. pouvez-vous les deviner ? Allez! Remuez un peu vos méninges humains.. J'attends !... Ok...Vous donnez votre langue "au chien " ? Officillement,encore, J'ai des ancètres Bouvier-Bernois et Rottweiler. Ce sont deux races qui se ressemblent un peu. Ce sont de grosses bêtes, une fois adultes. Plus massives que je ne le suis moi-même. Curieux. mon père pense aussi que je possède des gènes de Golden Retriver. C'est de là, sans doute, que me vient ma grosseur.

Comme ces ancètres Moi aussi, j'ai toujours la langue sortie. Hihihi ! Côté caractère, nous y reviendrons.






petits chiots bouvier-bernois

Rottweiler adulte
Rottweiler chiot
Mon père devient gaga quand il voit ce cliché. Il m'imagine telle quelle, au début de mes jours.
Il ne m'a pas connue Bébé. Quand il m'a eue, j'avais déjà neuf mois.

Nous nous rencontrés le 29 juin 2007. Cela va faire bientôt un an. On se promet de fêter cet événement, c'est certain. Il s'est levé, ce matin-là, avec la volonté ferme de réaliser son plus grand rêve dans les heures qui allaient suivre. Avoir un chienchien ! Fini de le remettre aux calendes grecques qui ne venaient jamais. Fini d'attendre la maison, la cour, les conditions idéales. Ce matin-là serait LE MATIN.

En fait, nous sommes connus en après-midi. Vers les 13 heures, environ. Depuis quelques semaines, j'étais une orpheline, emmurée dans un minuscule enclos à barreaux. J'avais de nombreux voisins de toutes sortes, de gros pitous noireaux, surtout. Qui beuglaient tout le temps. Je recevais aussi, de la visite humaine qui ne s'intéressaient à moi que le temps d'un coup d'oeil et qui repartaient aussitôt. Sauf, l'auteur de ce blog. Quand il a surgit de nulle part, tous mes congénères orphelins faisaient un vacarme infernal en jappant. Pas moi. À la grande surprise de mon visiteur de Longueuil, d'ailleurs. Il m'a regardé.J'ai fait de même. Et ce regard a tout changé. On se plute et on s'épatate. Un courant d'affection et d'intérêt réciproque est passé. Notre histoire d'amour en était à ses premiers balbutiements. Depuis, on ne s'est plus quitté.





À très bientôt pour la suite.
xxxx
Coralie


*1. Mon père m'appelle comme cela quand il est fâché après moi.

*2. Au début de notre vie commune, mon fanfaron paternel, me demandait : " Vous êtes une petite qui, vous ? " Et c'est resté. Mademoiselle Qui ? C'est bizarre, mais bon. S'il aime cela.