Il est présentement 14 heures cinquante, heure de Longueuil au Canada. Le soleil joue à cache-cache dans le ciel bleu-gris. Mes chats font les cents pas dans la maison. Ma chienne dort en rond comme un chat, à mes pieds. Je suis un peu fébril de surgir, ainsi, pour la première fois, dans une petite constellation bien à moi, dans la blogosphère. Je tire cette formule d'un confrère d'ici. Je lui emprunte, la trouvant tellement belle. Elle dit beaucoup. Car je perçois cette réalité internet;le blog, comme un milieu de vie. Il sera le mien, le nôtre, pour le temps à venir. J'y entre sans trop d'illusions mais certainement, avec mes soifs de partager, le monde, mon monde. Un peu... À qui voudra s'y attarder. Je n'aurai jamais le dernier mot, ici. Mais juste le mien. Avec ce qu'il vaudra. Il sera vrai quand il sera moi. Il sera ouvert et libre à se dire. Comme un grand enfant qui veut renaître chaque jour, il cherchera la compagnie d'êtres sensibles et civilisés, pour qui le mot est sacré et la pensée, tout autant.
Je me sens comme Anne Frank alors qu' elle débutait son célèbre journal.
" Je vais pouvoir, j'espère, te confier toutes sortes de choses, comme je n'ai pu le faire à personne, et j'espère que tu me seras d'un grand soutien." Anne Frank, le Journal d'Anne Frank, le 12 juin 1942
Bonne journée
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