vendredi 4 juillet 2008

Les mots de Tom pour Atalante..et tous les autres

Parfois, dans la vie, l'autre dit tout haut ce que nous pensons tout bas.
L'autre prend la parole pour nous. et ce faisant, avec nous.
C'est ce qu'on appelle la Fraternité.
Le beau hasard, "concocté" par Google m'a amené ce matin, chez un inconnu.
Son pseudo est Tom. Il a un coeur dans la tête, comme on dit.
Il écrit de bien belles choses. De bien vraies choses, surtout. Et sa plume me plait bien, aussi.
Elle coule.

Tom est arrivé, a parlé, alors que je commentais la chanson fatigué de Renaud.
Je citais dans mon texte, et lui de même. "Mourir pour des idées, (...) d’accord mais de mort lenenenente".Et il ajoute le titre de son billet : "et vivre pour une idée ? " Pourquoi pas Tom, pourquoi pas ?

D'entrée de jeu, il nous rappelle la mise en prudence de Brassens
"contre toutes les idéologies et le cortège de morts qui les caractérisent." "Mourir pour des idées, c'est bien beau mais lesquelles ?" dixit brassens.

Tout du long, il endosse celui qu'il cite. Le débat se situe dans la pertinence de mourir pour une idée. Et toutes ces morts pour LES BONNES CHOSES" Que valent-elles encore aujourd,hui ? "Encore s'il suffisait de quelques hécatombes pour qu'enfin tout changeât, qu'enfin tout s'arrangeât"

Mourir pour n'importe quelles idées? N'importe comment ? Tout de suite ou plus tard ?
Ou progressivement.

"Que faire si la vie nous impose de choisir entre trahir l’idée pour laquelle on a vécu ou mourir ? " Bonne question ! "Il cite aussi gandhi qui a choisi de vivre..pour ses idées, pour Sa vérité et non de mourir pour elles . C'est vrai que lorsque tu es mort, tu ne penses plus, tu ne te bats plus, tu n'es plus en quête de la vérité ou de quoi que ce soit d'autre.

Mourir pour ses idées; certains pourraient appeller cela capituler, lâcher prise, abandonner tous les congénères qui demeurent au combat,dans la quête.

Merci Monsieur Brassens. Merci Monsieur Renaud. Merci Monsieur Tom. Vous me faites penser. Et penser, c'est vivre. Et non mourir, même de mort lente. Lenenenente !

Tant qu’un homme n’a pas découvert quelque chose pour lequel il serait prêt à mourir, il n’est pas à même de vivre. Martin Luther King


Le site de Tom :


http://www.cheztom.com/reflexions-mourir-pour-des-idees-georges-brassens-article295.html


Pour les paroles de la chanson de Brassens :


http://www.paroles.net/chanson/18810.1


Un billet sur la même chanson :


http://www.parler-de-sa-vie.net/index2.html

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