mercredi 27 août 2008

Michel Berger est sans doute bien heureux, là-haut...


«Starmania »: L'opéra rock de Berger et Plamondon, qui célébrera l'an prochain son trentième anniversaire, a fait peau neuve cette année de ce qui deviendra la neuvième version de l’histoire de Starmania. Le projet qui mobilise 200 personnes est le plus ambitieux mené à ce jour par l’Opéra de Québec.
La distribution, réunit les sopranos Lyne Fortin, Marie-Josée Lord et Raphaëlle Paquet, la mezzo-soprano Krista de Silva, les ténors Marc Hervieux et Pascal Charbonneau ainsi que le baryon Étienne Dupuis. Dirigés par le talentueux simon Leclerc, qui signe ausi tous les arrangements. Le concept scénique prévoit également la présence virtuelle du comédien James Hyndman et celle d’un groupe de 16 choristes et de huit danseurs en chair et en os.


Luc Plamondon, l'auteur du livret, natif de Saint-Raymond, au nord de Québec, doit particulièrement fier d’en offrir la primeur à Québec, la ville où, il a écrit ses premières chansons. Heureux aussi, sûrement, de pouvoir réaliser le rêve de son partenaire Michel Berger qui, peu de temps avant de partir pour " le paradis blanc", avait émis le souhait d’entendre leur œuvre chantée opératiquement.

La mise en scène a été confiée à Michel Lemieux et Victor Pilon, qui rêvaient de monter un opéra depuis belle lurette. Ils ont puisé dans l’imagerie des années 30 à 50, dans les visions grandioses de l’avenir ( pensons à fritz lang et à son Métropolis ) , genre «rétro-futuriste», selon leur propre expression. .Même les costumes abondent dans ce sens avec des références vestimentaires évoquant Marlène Dietrich ou Sophia Loren.
Pour citer Christophe Hoss : "Leclerc use d'habiles astuces rythmiques. Le très mordant Travesti chanté par Sadia devient un fielleux tango sorti tout droit de Kurt Weill. L'univers de Marie-Jeanne, rôle chanté dans cette création par Marie-Josée Lord, soprano d'origine haïtienne, s'inscrit dans la coulée de Porgy and Bess, celui, plus trépidant de Ziggy évoque West Side Story et le Ce soir on danse au Nasiland (une discothèque au sommet de la tour de Zéro Janvier) adopte un rythme de marche trépidante avec accents cuivrés très américanisants. Livret habile au goût du jour, belles mélodies, orchestration ample, érudite et astucieuse"
Je suis complètement en accord avec lui.

Le visuel, quant à lui est carrément cinématographique, On se croirait aux petites vues à l'ancienne devants lesquelles évoluent les personnages.

C'est à voir absolument. Je vous le recommande au plus haut point. Je l'ai vu et je le reverrai lorsqu'il sera présenté en reprise, à la place des arts, en mars 2009.

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