mercredi 12 novembre 2008

Adolescence au coeur 7 : Y'avait un petit chalet

Avoir un chalet ! Un vrai de vrai . Juste à moi ! juste à nous. Un rêve !



Je voyais cela dans les films. J'entendais cela dans les chansons.



Certains de mes amis en avaient. Je les enviais. J'aurais payer les gros sous pour recevoir ce ne serait-ce qu'une invitation d'une heure. Juste l'idée de quitter la ville pour la nature me rendait envieux et euphorique. Je voyais le lac. Les arbres. Le souffle des arbres. Le vent sur eux. L'espace. qui respire aisément.



Et seul jour dans ma vie de famille, il y eut un chalet.

Un chalet à la place d'un motel anonyme.

Un chalet pour ne pas s'héberger en famille.

Mais un chalet tout de même.

Pour ma plus grande joie.



Un chalet loué- c'était mieux que rien - sur le bord du Lac Témiscouta -je vous en ai déjà parlé -


Près de la parenté de mon paternel. J'ai le souvenir d'un beau cocon priviligié. Ce qui contrastrait au plus haut avec notre quotidien. Comme si ce climat nous faisait le plus grand bien. Nous rapprochait. À ce moment-là, j' étais fier d'appartenir à ma famille.

Fier d'appartenir à ma soeurette.
À ma ma maman !


À moi-même dans la brume.

Papa, soeur, et cousin et cousine qui jouent


À ce lac familal !

Même si je savais que ce petit havre, n'était pas un vrai chalet juste à nous. Nous avons tous fauit semblant pendant une semaine. Et Mes parents malgré leur enthousiate, n'ont jamais renouvelé l'expérience ni acheté un chalet de famille.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Quand j'ai ce texte, je crois vous aoir bie compris sur ce que vous ressentiez à ce moment. Un chalet, un lac, la nature, la famille. Une pause, un arrête au monde extérieur.

Je ferrais bien des choses pour seulement retourner sur le bord de la mer a gaspé, dans une cabine de plage loué. 2 chambres, cuisine et salle de bain. Mais ma soeur et mes parents, la nature, etre loin, être bien...