mardi 6 janvier 2009

Le goût de l'eau ou un trou dans les nuages.... symphonique


Le 28 juillet dernier, le temps fût maussade toute la journée, les orages intermittents, la pluie abonsante et torrentielle. Je m'inquiétais alors sérieusement pour la présentation du spectacle de Michel Rivard prévu en soirée, et que j'attendais depuis de semaines. Histoire de me rassurer, j'ai contacté les francofolies afin qu'ils me confirment la chose, compte tenu de l'humeur massacrante du Senior Meteo en question.On m'apprit que beau temps mauvais temps le spectacle aurait lieu. "Maudit Bonheur" de mélomane. A moins d'une tornade, j'y serais.

C'est donc armé d'un imperméable que je me dirigai vers Montréal, à L'Esplanade de la place des arts. En route, la pluie cessa. Pour ne reprendre de plus belle au moment même où Michel Rivard mettait les pieds sur la grande scène extérieure .






Peu après 21 heures Maudit Bonheur fut entamé. Dès je moment je commençais à être arrosé pas tant par la pluie elle-même venant du ciel, mais par celle émanant des parapluies m'entourant. Il fallait même que je surveille mes arrières de prêt afin de ne pas recevoir les pointes de l'instrument en plein visage. Assez distrayant, merci. Assez pour que je change de place avant de ne perdre mon oeil.

Rivard, qui n'en manque jamais une, nous lanca après la première chanson :
«Bonsoir tout le monde, on s'excuse pour ces quelques gouttes. Ça devrait s'arrêter dans quelques instants»,
Au même moment, quelques éclairs faisaient leur apparition. Le trou dans les nuages était béant et l'averse abondant.


Soudainement, tout ce déluge s'interrompit.. on aurait dit, alors, que même le ciel avait voulu se taire pour mieux goûter ces merveilleux arrangements.


Si je vous parle de ceci, c'est que premièrement, j'ai omis de le faire en temps et lieu et que, deuxièmement, je voulais vous dire que ces beaux intants sont restituées sur un album intitulé : Rivière et Autres Chansons Symphoniques qui aurait pu aussi bien s'appeler le gOût de l'eau ou un trou dans les nuages symphonique.




Lorsque la famine de mon compte banquaire sera chose du passé, je pourrai me le procurer, pour ainsi revivre cette soirée, bien au sec, dans la chaleur et le confort de mon foyer..

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