mardi 17 février 2009

Des nuits entières à en parler



Dans la vie, le prix, la valeur des êtres est des plus relatifs. Des plus diversifiés aussi.
On en rencontre du monde dans une vie ! De tout nombre, de tout genre. Pour le meilleur, mais parfois, pour le pire. Pendant que plusieurs n'y font que passer, et sombrent plus ou moins dans l'oubli, d'autres y demeurent, que ce soit physiquement ou spirituellement.

Des êtres -phares, il n'en brillent que très peu dans une seule existence.
Ceux-là nous éclairent, nous enflammenrt, nous guident, nous gardent, nous sauvegardent.
Le plus phare d'entre-eux fit tout cela pour moi, et même davantage.
Cet être-phare est né un 17 février 1964.
Ce jour, à mon insu, alors que je n'avais que deux ans et demi, allait être capital pour mon avenir.
Je serai éternellement reconnaissant envers les auteurs de cet astre.

Il y a toujours une part d'idéalisation dans le procédé de l'amour.
Surtout en l'absence des êtres. Mais même en sa présence, je savais être en compagnie d'une exception. Car on aurait dit qu'elle n'avait existée que pour pour être un faisceau pour les autres.
Une lumière sans fin pour que les corridors de la vie soient moins sombres.
Elle m'a éclairé sur moi-même, car savait reconnaître mes parts de lumière, simplement.
Alors que bien souvent, ce ne sont que nos part d'ombre qui sont misent en exergue.
Mais quand un autre être nous aime plus que tout autre.
Plus que ce que nous demandons, ou que nous pensons avoir besoin.
Alors c'est le choc..la déstabilisation entière.

Être aimé plus que ce que nous pensions mériter.
Être "désiré" plus que ce que nous pensions valoir.
Être aimé au-delà de nos possibilités cause bien souvent de biens rebelles remous.
Ceci est une injustice. Car nous ne pensons pas être véritablement à la hauteur de ce véritable interessement.
Nous prenons l'autre pour un menteur.
Que l'amour aveugle et qui n'est pas objectif puisqu'il aime.

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Se projeter en des personnages fictifs est bien consolant, bien souvent.
C'est rassurant. On se sent pas seuls, tels que nous sommes.
Et personne pour nous demander des justifications.
C'est ce qui nous est arrivé Linda et moi, l'astre en question.
Avec l'oeuvre d'Arlette Cousture : Les filles de Caleb.La télésérie.
À travers les personnages D'Émilie et D'Ovila, nous nous sommes reconnus dans nos
extrémités.
Affectives.
Existentielles.


Cet amour trouble, passionné, en ses aspects malsains parce que possesifs et égoïstes. C'était le nôtre. Ces personnages hyper-sensibles, presqu'écorchés vifs, intègres et exigeant envers l'amour et l'aimé : C'était nous deux.

Toute la série nous passionnait. Ses intrigues, ses revirements de situation, etc.. Nous l'écoutions en silence et en pleurant. Et le soir, la nuit, nous en parlions sans nous en lasser. Sous l'adrélanine, incapable de trouver le sommeil. Évoquant une scène pour se la rappeller, pour l'analyser, pour la nous la rejouer.

Des nuits entières, vous dis-je à se raconter l'un l'autre, à s'approfondir l'un l'autre. vis la vie des autres. Ainsi, nous nous révélions, d'âme à âme..avec amour, passion. Comme deux psychologues intuitifs et émus. Bonne fête Linda, où que tu sois.

Tu es là, partout..mais tu me manques encore.

Car cette complicité, cette fusion, malgré ses revers, m'acomplissait. Je n'ai jamais pu depuis, retrouver son semblable.

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