dimanche 1 février 2009

Mes films phares: Introduction


Le cinéma est un phare essentiel de mon existence.
Quand je suis dans une salle obscure, que le grand écran s'allume, que le noir se fait,et que le silence s'installe : je suis immédiatement ailleurs.
Je suis un être heureux. Plus rien, alors n'a autant d'importance, que cette petite vue à venir.
Je redeviens un "flo", un petit gars.
Je suis l'émerveillement même.

Cette obscurité qui s'installe, petit à mes petit, sous mes yeux, me rassure.
C'est comme si on me bordait dans mon lit.
On me borde du réel, pour m'amener ailleurs.
Pour m' "enrêver".
Au théâtre, cela me procure le même effet.
C'est lévitant.

Le cinéma, au-delà..de ce moment évoqué, a ce pouvoir de nous projeter en dehors de nous..et du monde. Il a tous les pouvoirs, en fait.
Et ils les prend si nous nous y laissons faire.
C'est ce que je fais depuis mon enfance.

Le premier cinéma que je fréquentai en fait était situé à St-Jérôme. J'avais sept ou huit ans.
Et j'y allai seul. Je m'arrangai pour obtenir une permission spéciale de mes parents. Je ne pourrais vous dire quel film y fut projeté, par contre, je me souviens très bien de mon état intérieur. J'étais fébrile, émerveillé. J'entrais dans un château, un temple.
Ce moment-là m'appartient pour toujours..

Par la suite, jusqu'à 13 ans, environ, mes salles de cinémas ressemblaient davantage à des grandes salles d'école ou de loisirs. C'est là que j'y vu tous les grands classiques de l'oncle Walt.
Jusqu'au jour, où plus grand, j'eue la permission de me rendre de la banlieue, à la grande ville, celle de Québec. Chaque dimanche que le bon Dieu amenait - c'est le cas de le dire - je prenais l"a bus" prononcé la "bosse" numro 24 destination l'Odéon du boulevard Charest.

Plus souvent seul ...encore une fois.
Déjà j'avais des goûts éclectiques, et aucun véritable compagnon ou compagne pour les partager. Cela arriva bien plus tard.
Et je préférais cela ainsi, pour dire vrai.
Encore aujourd'hui,

Cet épilogue me sert à présenter les cents films qui ont éclairés et qui éclairent toujours,mon existence. Comme des phares : Les phares d'atalante.
Et "L'atalante, le film " de Vigo, en fait partie.
Tout à fait par hasard !
En 1997, on présenta à Montréal, au cinéma Impérial, Cent ans, cent films, dans le cadre du centaire du CINÉMA. 100 critiques du monde entier s'entendirent sur la liste des films.
Pas besoin de vous dire que j'y étais chaque, jour ou presque.
C'est à ce moment-là, que j'eus l'idée, un jour de concocter mon propre palmarès.


Vivement les prochaines chroniques sur ce sujet, n'est-ce pas ?

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