jeudi 23 avril 2009

Spleen


Perdu dans mon chagrin,dans mes nues,

Je voudrais percer les nuages,

Retrouver les rêves disparus,

Rouvrir le livre, tourner les pages.


Je voudrais tellement m en aller,

Et puis je reste figé,

Les pieds sur terre,

Le nez en l’air.


Je deviens triste à en crever,

Une solitude inconsolable

Revient chaque soir me rappeler

Que je ne suis plus rien, que je suis minable.

Je voudrais tellement m en aller,

Et puis je reste figé,

Et j attends,

Indifférent.


Et l’horloge égrène le message

Du temps qui passe, que je n’oublie pas,

Qu’il est trop tard pour le voyage,

Que la chance passe, une dernière fois…….
Benjamin……..


Merci Benjamin, mon frère !

Et vous lectorat, navré pour le spleen.

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