dimanche 7 juin 2009

Don Bosco 8


Et, pendant que ses oeuvres s'étendaient dans l'Europe, il perfectionnait ses juvénats, ses écoles professionnelles, voulant ne laisser sortir le jeune homme de ses ateliers que lorsqu'il serait en mesure de gagner sa vie. Son activité était prodigieuse; ce qu'il avait réalisé pour les garçons, il résolut de le réaliser pour les filles et, comme par enchantement, il fit sourdre de terre, à Mornèse, en 1872, la congrégation de Marie Auxiliatrice qui recueillit les orphelines et les petites filles jetées au rebut, et il relia ces oeuvres différentes par une association de coopérateurs et de coopératrices salésiens, par une armée de laïques qui prêtèrent mainforte à ses fils et à ses filles, l'aidèrent de leur temps et de leur argent pour mener à bien sa tâche.


Le maximum d'efforts pouvait paraître atteint, et il n'en était rien. line tenait que l'Europe, il songeait aux sauvages. Il dépêcha pour la première fois, en 1875, des missionnaires partout, aux quatre coins du monde pour les équarrir et les baptiser. Et ces travaux immenses, il les accomplit sans avoir jamais un sou devant lui; le jour même de sa mort, il fallut demander crédit au boulanger!


Ces oeuvres si onéreuses et qui ont pris, en si peu de temps, une extension vraiment incompréhensible, elles n'ont nullement périclité depuis son décès; et il l'avait annoncé à ses fils réunis dans ses derniers jours auprès de son lit de souffrance: "N'ayez peur, avait-il dit, notre institut ne peut faire fausse route, car c'est la Sainte Vierge qui le guide." Elles sont actuellement un sujet d'admiration pour ceux qui s'intéressent à la misère des orphelins; elles résolvent, en effet, sur bien des points, cette question qui semblait jusqu'alors insoluble, la question sociale.

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