lundi 17 août 2009

L'envolée


Avant de voir le film Birdy, le 17 août 1985, je ne savais pas que j'était névrosé. Que j'avais une folie en moi, qui pourrait être malsain, si jamais...Que je pourrais moi aimer les oiseaux au point de...Vouloir en devenir un moi-même ? Oui. Que faire la guerre au Vietman m'aurait conduit tout droit dan une asile d'aliénés ? Oui. Que déjà je pressentais que les bêtes étaient moins bêtes que les humains et plus humains que les humains ? Oui.
Ce film m'a si troublé à l'époque. Si démesurément. Que c'était tout à fait irréel. Il y avait anguille sous roche comme on dit. Après le visionnement j'étais dans un tel état. Inimaginable. Heuresement que je n'étais pas seul. Ma grande complice et amie, et.. m'accompagnait.
Jamais un film ne m'avait charrié autant d'émotions en même temps que celui-là, avant. Jamais.
Aujourd'hui je sais pourquoi ? Mais à ce moment là. Ne pas trop savoir ce que ce Birdy faisait monter exactement en moi,me troublait presque davantage que le film en lui-même.
En fait, ce soir j'ai bien failli capoter.
Même si le film finit bien.
Après avec Linda on a parlé. Je me suis calmé. J'ai respiré. On a mangé. Mais j'étais dans un état second, tout de même. J'ai mis des heures à me raplomber.
Sauf que cette fois-là, Linda et moi on a fusionné. Elle m'a donné ses ailes. Moi les siennes. et avec Birdy dans le coeur on a volé.
La fusion a duré jusqu'à sa mort.
L,envolée aussi.
On s'est même fiancée pour sceller tout cela.
Un 17 août justement.
Et jusqu'à la fin j'ai été son petit Birdy.
Son oiseau fragile qui veut toujours voler de toutes ses ailes.

1 commentaire:

rino a dit…

Bonjour Marc-Andre!
Voici exactement pourquoi j'aime le cinema. J'ai une tonne de film ici dans lesquels je me retrouve ou voient des parties de mon moi. Certains de ces films font des tempetes d'emotions, d'autres nous donnent encore gout a la vie. Je suis content que tu puisse encore te souvenir d'un coup de coeur et de pouvoir le partager avc nous.
A bientot cher ami!
Rino