jeudi 29 octobre 2009

Éloge à Danielle, et à Guy, et à tous les interprètes dramatiques de ce monde...


Après Guy Nadon, la semaine dernière, dans une scène d'anthologie de retrouvailles d'un père et son fils, ce fût au tour de Danielle Proulx de briller de tous ses feux, mardi. Et de quelle émouvante et brillante manière... Une grande performance, rien de moins. Je l'aime d'habitude, même si je trouve son jeu, parfois un peu appuyé. Je pense à Crazy,« notamment. Mais là, elle est d'un naturel..incroyable. C'est à mon avis, une de ces meilleures interprétations à vie. Allez sur le site de Radio-Canada. car je crois qu'ils repasssent l'émission.
Je pense particulièrement à cette scène, cruciale pour toute la série, où un "les aveux " sont substantiels et révélateurs - et combien émouvants - : Dans le Parc, avec son fils, la mère cri son amour pour lui, et pour son père. Et refais le puzzle du passé.
Son jeu, contrôlé et nuancé était entièrement dévoué au personnage, à sa quête, à ses brisures, et à son espoir lié à celle de son fils.
Cette scène devrait être projetée à toutes celles et ceux qui aiment le jeu dramatique et toutes les étudiantes et étudiantes en art d'interprétation de la planète.
C'était stupéfiant.
À voir et à revoir.
Comme éloge au jeu dramatique et à ses acteurs et actrices.
C'est en voyant un jeu comme celui-là, qu'une évidence nous monte au coeur.
L'artiste est une nécéssité sur la terre, autant que l'air.
Je vous aime Madame Proulx et vous salue avec grande déférence.

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