mardi 19 janvier 2010

Auto-glorification ?

Luc Plamondon      ... (Photo: archives La Presse)
Photo: archives La Presse

Marie-Christine Blais
La Presse

Luc Plamondon travaille actuellement à une nouvelle comédie musicale. Un peu à la façon du spectacle Mamma Mia!, inspiré des succès du groupe Abba, le musical Plamondon s'articulera autour de plusieurs des grandes chansons qu'il a écrites au fil des ans. Si tout va bien, ce spectacle pourrait être présenté avant 2012, année où son spectacle de chansons écrites sur des musiques de Schubert devrait voir le jour.

Au cours d'une entrevue sur le spectacle Starmania vs Notre-Dame de Paris, le parolier a préféré taire, pour le moment, le titre et le synopsis de cette comédie musicale. Mais il ne cache pas qu'il s'amuse beaucoup et que «cela devrait donc amuser aussi les gens».

«Au fil des ans, explique-t-il, on m'a proposé des scénarios pour une telle comédie musicale, mais aucun ne me plaisait. Je me suis dit que celui qui connaissait le mieux mon oeuvre et tous les personnages qui sont dans mes chansons, c'était moi, et j'ai finalement trouvé un bon fil conducteur.»

Contrairement à Mamma Mia!, dont le livret est composé autour des 20 succès d'Abba en Angleterre, contrairement aussi au Blues de la métropole, inspiré des chansons du groupe Beau Dommage (présenté en avril prochain à Montréal), la «nouvelle» comédie musicale de Plamondon devra relever un défi peu commun: le parolier compte environ 80 grands succès à son répertoire, «de quoi faire trois shows», reconnaît-il lui-même.

En outre, certains de ses succès figurent déjà dans la trame de comédies musicales particulièrement populaires. Si on ajoute à ses nombreux succès - L'hymne à la beauté du monde, Ma mère chantait toujours, Le parc Belmont, L'amour existe encore, etc. - toutes les belles méconnues signées Luc Plamondon, on mesure la difficulté de l'exercice. Le prolifique parolier travaille donc à un livret avec de courts dialogues, mais surtout des extraits de chansons qui vont se «répondre», en quelque sorte.

Pendant qu'il travaille à ce projet, ses comédies musicales poursuivent sur leur lancée. Outre le spectacle symphonique Starmania versus Notre-Dame de Paris qui mettra notamment en vedette l'Orchestre symphonique de Montréal, Marc Hervieux, Lyne Fortin et Marie-Josée Lord (en février à la PDA), une version en langue flamande de Notre-Dame de Paris sera créée à Anvers.

«Cela fait étrange de penser qu'il y a déjà 12 ans, quasi jour pour jour, en janvier 1998, le disque de Notre-Dame de Paris était lancé au MIDEM (à Cannes)», conclut Luc Plamondon.

2 commentaires:

Jack a dit…

Les Québécois apprennent très rapidement comment fonctionne le «show-business».

Patricia a dit…

voilà que ne va pas me le rendre plus sympathique.. :o/