mercredi 17 février 2010

Pas de Linda !



à la douce et incommensurable mémoire de Linda Bonin

Épilogue :

Linda Bonin a été un modèle en toutes choses pour moi. Chaque geste de mon aujourd'hui en est témoin. Comme un mémorial souriant.
Malgré la paralysie cérébrale qui l'affligea pendant quarante ans. Elle ne fléchissait jamais. Elle demeurait droite malgré tout ce qui l'obliqua. un peu par orgueil bien placée, mais surtout par vivacité de la vie. Par amour de la vie et des autres membres de ce cette vie.
Elle était une mordante, une dévorante de vie. Une vivifiante hors pairs.
Et cela SA Gisèle, sa mère, l'avait tout de suite vu et su.
C'est pourquoi, elle s'est battue toute son existence pour que sa petite-grande fille adorée soit intégrée. Et cela dans toutes les sphères de la vie en société. Surtout dans ;es écoles régulières. Au-delà même des possibles,
Par la force de ce credo, elle le fût.
Au primaire. Au secondaire. Et quoi encore.
Même dans une institution privée : le Collège des Marcellines du West-Island ! - Et on sait comment ce genre de milieu était; et l'est encore malheureusement, réfractaire à la différence, comme l'ensemble de l'Église, par ailleurs - .
Pour la plus grande fierté de la famille.
Un déménagement inopinée, à cause du père, en décida autrement.
Mais tout de même. Les soeurs avaient eues volets ouverts.
Chaque fois que Linda évoquait ce fait d'arme; elle s'envolait littérallemment.

Si elle était parmi nous encore...
Elle encouragerait, avec Gisèle;Joël et ses parents.
Pour sûr !

http://www.ql.umontreal.ca/volume11/numero16/imagesnumero/societe.jpg

Refus d'intégrer un élève trisomique: la commission scolaire défend sa réputation

Carl Thériault, collaboration spéciale
Le Soleil

(Rimouski) La commission scolaire des Phares affirme que le récent jugement du Tribunal des droits de la personne rendu dans la cause de l'intégration scolaire de Joël Potvin, jeune trisomique de Rimouski, «n'est pas un reflet fidèle de la réalité des services offerts par la commission scolaire» et ne représente pas une «analyse conforme de la situation».

Les deux porte-parole de la commission scolaire ont refusé de dire lundi si la cause serait portée en appel. La commission a jusqu'au 2 janvier pour le faire.

«Nous prendrons le temps d'analyser en profondeur le jugement de 140 pages. Il y a toutes sortes de références et beaucoup de jurisprudence dans ce jugement. On ne fera pas d'autres commentaires avant la décision du conseil des commissaires», a dit Raymond Trudeau, président de la CS des Phares, qui procédera à une consultation sur le dossier auprès de ses procureurs et d'organismes du secteur de l'éducation.

«Nous sommes l'une des commissions scolaires qui font le plus pour l'intégration de leurs élèves en classe régulière, et ce, dans le respect de leurs besoins et de leurs capacités», avance la CS des Phares, qui a refusé lundi de dire quelles sommes ont été engagées à ce jour en frais juridiques dans ce dossier.

La CS a été condamnée par le Tribunal des droits de la personne pour avoir refusé l'intégration complète du jeune Joël Potvin au cheminement scolaire régulier. Dans son jugement, ce tribunal estime que la commission avait «contrevenu à la Charte des droits et libertés de la personne du Québec, en exerçant de la discrimination systémique à l'endroit des élèves présentant une déficience intellectuelle ou un handicap», dont le jeune Potvin qui présente une déficience intellectuelle moyenne. Le tribunal ordonne aussi à la CS d'adopter une série de mesures, de la réorganisation complète des services adaptés à la formation du personnel enseignant sur les principes régissant l'intégration scolaire des élèves présentant une déficience intellectuelle.

L'autorité scolaire est aussi condamnée à verser aux parents 22 500 $ à titre de dommages moraux, et le même montant au jeune Joël. C'est le deuxième jugement en défaveur de la CS qui avait porté en appel le premier jugement. Les parents de Joël Potvin sont en procédure avec la commission scolaire depuis la maternelle. Joël, 15 ans, est actuellement en deuxième secondaire.

1 commentaire:

Thérèse a dit…

Cette jeune femme semble vraiment avoir été un modèle de persévérence et de joie de vivre.