jeudi 25 mars 2010

Monter sur le père..la suite


Tu m’avais fait le coup de ce stratagème immonde, déjà, quelque temps avant. Je ne devais plus m’en souvenir. Quand on veut subsister au pire, on se fait une mémoire courte.

Cette fois-là, tu avais feint de signaler le numéro de ma crèche d’origine, tu leur avaient dit que j’étais insupportable, inestimable, un paquet de trouble, et qu’il fallait que tu te débarrasse de cette chemise, qui n’avait jamais convenu au fond.

Tu ne mourras pas dans l’avenir, toi, le père improbable : tu l’es déjà, l’était. Chaque fois que tu me tuais de cette façon, tu devenais un mort en sursis. La dernier mort, nous fut fatale, heureusement. Autrement, bon, bonasse, comme je le suis, je te supporterais encore. Pauvre homme sans envergure, sauf celui de l’égoïsme.

Il y a eue la mort, avec le bâton, ce morceau de bois qui frappait sa lâcheté sur ma peur.

La mort avec tes pieds qui défonce la porte, derrière laquelle je tremble, encore plus qu’un tremble à plein vent. Tu veux me rejoindre pour m’abattre, encore une fois. Tu es paqueté, comme d’habitude, des fois tu avais le gin triste, d’autres fois, tu l’avais irritable. Tu étais même venu me rejoindre dans mon refuge, dans le garde-robe de ma chambre, un jour…Salaud.


Même mon bel oiseau, tu l'as tué avec le ventre de la balayeuse !!

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