dimanche 4 avril 2010

Mon chant de Pâques 2010

J'ai repris le chant dernièrement. le chant choral. Pour mon plus grand bonheur, il va sans dire. Il y a deux ans, j'avais tenté ma chance avec un choeur liturgique, mais l'expérience ne s'était pas avérer probante ; Le répertoire était couçi couça, la chef insupportable d'impatience et de nombrilisme, le groupe peu avenant, peu chaleureux. Enfin bref, je n'y suis demeuré que quelques mois.Mais je n'avais pas dit mon dernier mot et espérais en silence me réaffecter ailleurs, éventuellement. dans un ensemble vocal dévoué à la liturgie catholique.

Le hasard me fit connaître un choriste de l'Ensemble Redemptor de Montréal où je ténorise depuis deux semaines.

Le répertoire est très à l'avenant. Le chef a une personnalité forte, mais il est proche de son monde. Et mes collègues sont simples, gentils et sociables.

On chante en aube, on est peu - ce que j'aime- car on s'entend et s'harmonise plus facilement. Pour le moment , nous chantons dans le choeur de l'église, près de l'autel, pour des raisons de rénovation, mais je préfère cette proximité avec les gens que je vois et qui nous regardent entre deux regards dans le "Lisons en Église.

Mais je chante. C'est l'essentiel.À quatre voix. Mieux que jamais même, malgré mon manque d'entraînement.

Seule ombre au tableau : Je devrai les quitter dans trois mois. Je déménage au Saguenay, comme vous le savez peut-être. Mauvaise conjoncture. Je le regrette. Mon chef aussi d'ailleurs; je le sens.

Mais comme j'ai pris la décision intérieur de chanter dans une chorale jusqu'à mon dernier souffle, je vais m'en dénicher une autre dans mon nouveau patelin.

Voici deux chants que nous avons interprétés pour la messe de Pâques.

Avis aux lectorat naïf, comme je peux l'être parfois : Ce n'est pas nous que vous entendrez dans les vidéos.

Je suis revenu à la maison allègre, apaisé, et heureux surtout d'avoir récupérer une partie essentielle de mon identité.

Joyeuses Pâque encore un fois.

La première est tiré du Gloria de Vivaldi, un joyau de la musique sacré et baroque, et même de toutes les époques confondues.Tout du long, j'avais le moton, comme on dit.





Et la deuxième, une forme de grégorien après la lettre. Aussi connu que l'autre.
Notez que nous n'avons fait que la première partie de ce mouvement que vous entendrez en intégralité plus bas.

Aucun commentaire: