dimanche 22 juin 2008

Thérèse et Pierrette sur les planches du TNM



















En 2004, j'avais manqué le rendez-vous de Sainte Carmen de la Main ( que j'affectionne et qui était présenté par la même troupe des abonnés du TNM) mais cette année, alors que Thérèse et Pierrette foulaient les planches du TNM, je n'allais pas manquer cela. Un fou !

D'autant plus que le roman de Michel Tremblay qui est adapté ici, est un livre qui m'avait profondément impressionné lors de sa lecture à l'été 1992.

Je n'ai jamais dédaigné non plus les "happenings", les événements socio-culturels qui sortent des sentiers battus et qui nous présentent un peu d'inédit. Je me promets de vous en raconter quelques uns, un de ces quatre.

Le TNM a une saveur particulièrement Tremblay pour moi. À part peut-être le Théâtre Jean Ducceppe, il faudrait en faire le petit calcul, c'est à cet endroit que j'ai assisté au plus grand nombre d'oeuvres de cet auteur. Pour ce qui est de créations, c'est indéniable :
Marcel poursuivi par les chiens en 1992, En circuit fermé en 1994 et l'État des lieux en 2002.
Depuis la création de Marcel..., j'ai été de tous les opus théâtraux de Tremblay . Le total est de huit, et cela fera neuf, en août prochain avec Le paradis à la fin de vos jours au Rideau vert, la suite d'Encore une fois, si vous le permettez ( 1998 ).

Samedi dernier j'assistai donc à une sorte de (re)création de Thérèse et Pierrette à l'école des saints-anges, le deuxième tome des chroniques du plateau mont-Royal monté par la troupe des abonnées du TNM. Bien installé au milieu de salle, près d ela scène mais pas trop, j'attendais avec les papillons, que toute cette rimbambelle de personnages merveilleux fasse son apparition. Et un des premiers, belle coïncidence, fut Marcel, que j'adore.


Je n'ai pas envie ici, de jouer au critique rigoureux , mais de simplement rendre compte de mes émotions et de mes plaisirs. Pour répondre à Doréus, oui les attentes du fan furent comblées.

Le spectacle était sincère et respectueux.
L'adaptation généreuse, simple et poétique.
L'interprétation sentie et si sympatique.
La mise en scène chorale à souhait.
Les moments de grâce asez nombreux pour être inoubliables.
Les images fortes et touchantes :
Un acteur noir qui interprète Duplessis comme un amoureux sensuel
Les tricoteuses qui se balancent sur elles-mêmes pour évoquer le balan des chaises berçeuses.
Victoire et Josephat qui dansent la valse sous l'air d'un rigodon !
Simone qui tangue du haut d'un chaise et nous étions entre ciel et terre avec elle...
Etc...

Oui Atalante, pendant deux heures trouva le bonheur.

2 commentaires:

Doréus a dit…

Vermouilleux!

Tu me vois fort heureux de lire ce que tu dis de cette extase théâtrale. Tremblay, lorsqu'il est interprété avec générosité, sincérité et originalité, peut être génial. L'idée langouereuse pour représenter Duplessis était brillante.

Envieux? Un tantinet...

atalante a dit…

Tu étais avec moi, tu le sais bien.