dimanche 31 août 2008

CE QU'IL FAUT POUR VIVRE


Après ses documentaires Roger Toupin, épicier variété, Nestor et les oubliés et des nouvelles du Nord, le cinéaste Benoît Pilon réalise pour son premier long métrage de fiction, sur un scénario de Bernard Émond. Ce qu'il faut pour vivre est présenté en compétition officielle dans le cadre du Festival des films du monde, cette année.

Dans Ce qu’il faut pour vivre, Tivii, un Inuit, est exilé loin de son Grand Nord natal vers un sanatorium de Québec afin d’être sauvé de tuberculose au début des années 1950.
Une fois guéri, il attrape un autre mal,encore plus coriace que l'autre; le mal du pays. Eloignév loin de sa famille, de sa communauté. perdu dans un autre monde où personne ne comprend son langage, il se laise ronger l'intérieur jusqu'à dépérir dans une profonde solitude. Mais une rencontre innatendue vient le rescapé de cette torpeur. La rencontre de l'espoir et de l'amour, disons-le.

Le scénariste, Bernard Émond - oui le réalisateur de La neuvaine - , qui est un vrai de vrai anthropologue a écrit cette histoire à la fin des années 80, lors d'un stage en cinéma dans le plein Nord du Québec. Le souvenir l'épidémie de tuberculose qui a touché le Québec et le Nord, aux alentours des années 50 est encore très présent, et il en parle avec les gens.





les Inuits qui, alors, en souffraient étaient envoyés vers les sanatoriums «Sud». Et plusieurs l'ont vécu comme une véritable déportation. Entre l'étendue majestueuse de l'île de Baffin,«par exemple, et l'exiguïté du dortoir du sanatorium, le choc, est majeur, et il n'est pas que culturel.

«Avec le bulldozer de la mondialisation, les cultures ont tendance à toutes se ressembler et à s’uniformiser. La transmission des cultures est primordiale. C’est ainsi que le personnage principal retrouve sa raison d’être, son identité», explique Benoît Pilon.

Le film prend l'affiche le 29 août. J'ai très très hâte. Je devrais être aux premières loges, le jour même.

Aucun commentaire: