mardi 23 septembre 2008

François Durocher,waitress...chez St-Hubert !


C'est connu, Michel Tremblay, depuis sa tendre enfance, alors qu'il demeurait juste à côté d'une rôtisserie, leTy-coq barbecue, a un faible pour les serveuses de restaurant. Ce sont comme ses deuxième mères, des sortes de belles-soeurs pour lui. Et elles traversent ses oeuvres comme on traverse la rue.

En 1972, avec son comparse, André Brassard, il conçoit pour le cinéma,"Françoise Durocher, waitress", Être fictif à qui vingt-quatre femmes prêtent leur visage : de la petite serveuse, de l'hôtesse et de la barmaid. Ensemble, elles donnent, selon l'auteur, une idée de la fille de table québécoise qui, tous les jours, vous sert avec le sourire malgré les ennuis inhérents à son métier et les petits drames à peu près quotidiens auxquels elle doit faire face.

Pour leur plus récent message télé conçu par l'agence Bos, les Rôtisseries St-Hubert ont repris l'idée du film de 72 et "le personnage" mutlti-dimensionnel de Françoise. C'est la première fois que Michel Tremblay, accepte de participer à un epublicité en y intégrant son oeuvre.une première pour le dramaturge. Il aurait accepté parce que son cachet allait être versé à l'organisme Gris Montréal.
L'exécution fait référence à une scène - la plus célèbre- du film. Celle, longue et récurrente- dans le film , où un choeur de serveuses, face à la caméra, énumèrent "à la manière grecque " les commandes de leurs clients. Au tout début, On y voit, l'auteur, de dos, qui assiste à la représentation, pour le retrouver, à la fin, attablé comme un simple client. Le petit sourire en coin.
Elle joue présentement.
Ne la manquez pas !
C'est un beau petit clin d'oeil.

P.s :À noter que ette publicité est réalisée par Patrice Sauvé ( La vie, la vie, Grande Ourse )

Aucun commentaire: