lundi 8 septembre 2008

Tourner les hélicos

Depuis les aventures de Skippy le kangoorou de mon enfance, à la télévision, dans laquelle on voyait un hélicoptère pendant que défilais le générique de fin, j'ai un faible pout cet engin.

J'aime les avions, mais les hélicos, encore davantage. Je crois que c'est la machine volante qui me fait le plus penser à un oiseau. en fait comme un mélange-insecte. Comme une libellule mécanisée, c'est fascinant.

Je crois que j'ai vu trop de film, où des hélicoptères rendaient des services humanitaires, c'est peut-être cela qui me sollicite.
Je trouve aussi, que certains de ses mouvements, à l'hélico, sont sensuels, eh oui, je suis fou, je le sais, et je l'assume, mais de les voir ainsi, monter, descendre et tourner, c'est autant d'arabesques dans le ciel.


Et le tintement, la vibration de son coffre et de ses hélices, comme un bourdon géant qui chante et qui danse contre les nuages.

Sa souplesse, son aisance à bouger, à se mouvoir comme un muscle, comme un tendon agile.
Son réceptacle, comme un oeil solaire bienveillant qui veille sur le petit monde de son perchoir mobile.


Comme un être vivant, virevoltant, qui semble appartenir au bleu du ciel même et pour qui la voltige n'est point un secret de polichinelle.

Voir un hélico s'emparer de l'altitude comme un aigle, un phénix, quel beau spectacle de gratitude naturelle.

Et il est digne et fier cet oiseau, dans son allure et son ardiesse.
sa détermination à prendre l'horizon dans son bec et à jouer avec
sa passion ailée qui embrasse tout sur son passage
et le bénit

L'entendre frisonner dans l'air
bourdonner de décibels
et frémir de plaisir
quand il vole....
son bonheur est sonore
et tous ces mouvements de corps
comme autant de salutations souriantes à la terre



"mon amie, ma complice, ma soeur, j'aime être en toi comme toi en moi... je te respecte et t'aime car tu es généreuse et belle. Chaque fois que je me pose sur toi, que je survole, je me sens privilégié et gracié. je me sens la vie, le ciel, et l'infini. "


Un gros merci à Francis cabrel, dont une chanson m'a inspiré le titre de ce billet.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et le napalm au Viet-Nam, c'est avec des hélicos que les amerlok le larguait