mardi 2 décembre 2008

Pour toi, Renée


La chanteuse country Renée Martel a dû interrompre le spectacle qu'elle donnait samedi soir à la salle Maisonneuve de la Place des Arts, à Montréal, se disant incapable de poursuivre.
Mme Martel n'est pas revenue par la suite.
La chanteuse québécoise avait quitté la scène une première fois peu avant l'entracte. Elle a repris le spectacle après la pause, interprétant notamment en duo la chanson "Coeur de Cristal" avec son auteur, Richard Desjardins.
S'adressant au public, Renée Martel a par la suite avoué qu'elle ne se sentait pas suffisamment à l'aise pour continuer, précisant qu'elle avait été hospitalisée au cours des derniers jours.
Elle a tenté une troisième chanson après l'entracte, "Un amour qui ne veut pas mourir". Mais malgré les encouragements de Richard Desjardins et du public elle n'a pu la terminer et a quitté les lieux.
Malgré le fait qu'elle ne se sentait pas bien depuis plusieurs jours, Renée Martel avait promis à M. Desjardins qu'elle donnerait son spectacle.
Celle-ci était de retour à Montréal afin de présenter son dernier spectacle, comprenant plusieurs titres de son album "L'Héritage", lancé à la fin du printemps.
Mme Martel devrait se remettre rapidement sur pied. «Elle va beaucoup mieux. Là, elle va dormir et s'alimenter correctement dans les prochains jours», dit M. Gravel, son agent
La Presse Canadienne

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Très chère Renée,

Je viens d'apprendre les mauvaises nouvelles concernant votre santé.
J'en suis triste et navré.
Le mauvais destin semble s'acharner sur les mauvaises personnes.
Sur des personnes de qualité, comme vous, qui ne mériteraient qu'être heureuses.
Pourquoi nos anciens québécois prétendaient-ils alors , que de faire une bonne vie, était garant du bonheur ?

Mais la vie est fragile, comme le chante si bien la chanson, elle est peut-être forte, et ce sont les être qui la vivent, qui sont fragiles. Certains, pas tous.
Mais vous et moi, somme de la trempe de la première.
Notre sensibilité nous rend vulnérable. Au bonheur, comme au malheur. Et autant.

Et dans ces temps de tourmente, où l'âme est malade et qu'elle le communique au corps,
le présent devient incertain, et l'avenir encore bien moins.
Dans ces moments-là, il ne nous reste que la foi...la foi en nous, en notre centre, qui ne devrait jamais être perturbable, et en nos proches qui veillent avec toute l'impuissance de leur amour.

Mais je sais, quand l'arbre vacille et tremble, même son coeur a froid.
Mais avoir froid, ne veut pas dire mourir, et ne veut surtout pas dire ne pas avoir de coeur.
Et le coeur de ce centre, c'et la passion qui le fait vivre.

Et je comprends que votre passion c'est la musique, la scène, et ce public fervent, fébrile qui s'animent et qui vous aiment dans les salles, c,est le centre de votre coeur et de votre vie.
Et que cette passion vous console parce qu'elle vous ressuscitent.
Mais...
Je me désole de voir qu'elle vous dévore la santé en ce moment.
Il n'y a que nous-même pour nous resscusciter réellement.

J'ai une idée, puisque je ne peux être avec vous, et que je ne suis pas assez intime, pour vous dire ma sympathie et mon amitié.
Vous savez, tous ces airs d'amour, que vous nous chantez à l'oreille depuis des années.
Je vous les chante à mon tour.
Entendez-les, elle sont sincères et pures.
Et elles n'existeront que lorsque le courage fera un détour et qu'une larme de joie perlera sur vos joues.
Bon courage.
Un ami de la musique et de la vulnérabilité

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Un très bel hommage à Renée, que tu aimes tant. J'espère qu'elle est un jour passée par ici...

Donald.