mercredi 11 mars 2009

« Un vent à décorner les boeufs »


Aujourd'hui il a venté toute la journée, et encore en ce moment, alors que je vous écris.
Et chaque fois qu'il vente fort, je ne peux m'enpêcher de penser à ce grand classique de l'expressionquébécoise : "Un vent à décorner les boeuds" ou plus couramment dit - même si c'est erroné- : "Un vent à écorner les boeufs". Voyons-voir ce qu'il se cache là-dessous.


Signification :
Un vent très violent.

Lorsqu'ils se déplacent librement-en stabulation dans une étable, les bovins sont susceptibles de se blesser mutuellement avec leurs cornes et d'être gênés pour accéder à leur nourriture. Pour leur éviter ça, il faut donc les écorner.

Mais cette opération, qui se pratique alors que les animaux sont en liberté dans les champs, provoque des saignements qui attirent les mouches et autres insectes en grandes quantités, ce qui n'est pas très recommandé pour les plaies.C'est pourquoi les paysans fûtés, profitant du fait que les mouches préfèrent faire une belote au chaud chez elles les jours de grand vent, pratiquent l'opération à ces moments-là, permettant ainsi à la plaie de sécher et cicatriser bien plus facilement.

Moi qui suis absolument contre toute violence- ou mutilation - fait aux animaux, je décide donc, à l'instant même ne plus jamais utiliser cette expression " Barbare " !
En espérant de tout coeur que ce type de pratique est révolue.

1 commentaire:

Patricia a dit…

y'a une vieille blague suisse.. deux femmes qui parlent.. "il fait un vent à décorner les cocus" dit l'une. "Mon dieu, mon mari qui est sorti sans chapeau" dit l'autre.. hihi.. ok, elle est peut-être plate mais je l'aime bien pareil.. LOL..