dimanche 12 juillet 2009

Bernaches d'amour

Pour les fidèles, vous le savez sans doute déjà...


Cet été, je me suis entiché d'amour pour deux familles de Bernache du Parc Régional de Longueuil qui y nichent depuis ce printemps. Je les aime tant. Je leur rends très souvent visite depuis la naissances des oisons. Parfois chaque jour. Je suis disponible, alors j'en profite. Chaque fois, c'est un moment de grâce. Du pur bonheur. de les observer. De les voir simplement marcher en file indienne ( les deux familles ), nager en file indienne, déjeûner, dîner et souper sur l'herbe ( etc...puisqu'elles mangent presque continuellement ), se laver, se rendre au marais, passer d'un lac à l'autre.


Ce sont véritablement les chouchous du Parc. Surtout les deux familles : il y en a une de cinq oisons et leurs parents, et l'autre d'un seul oison,les quatres autres ayant disparus dans la nature - prédation ou carnage de la part de jeunes fâtards, selon une rumeur- . De les voir grandir et se développer sous nos yeux : ils ont à peu près sept semaines.et deviendront des adultes sous peu, c'est émouvant. On s'y attache. Lors du départs de toute la "gang", à la fin de l'été, cela va créer un grand vide.



Nombreuses sont les personnes qui reconnaissent la Bernache du Canada (Branta canadensis), grâce à sa tête noire, aux taches blanches de ses joues et à son long cou noir. Toutefois, il existe plusieurs races différentes, de sorte qu’elle peut être très différente d’une région à l’autre du Canada. Bien que les scientifiques ne soient pas tout à fait d’accord sur le nombre exact de races de Bernaches du Canada, la plupart d’entre eux croient qu’il en existe 11


Les Bernaches du Canada nouvellement nées ont un duvet de couleur jaune tirant sur une teinte olive qui s’assombrit en une teinte gris terne au cours des premières semaines de leur vie. À mesure que les oiseaux grandissent, des plumes couvrent petit à petit le duvet, et lorsque les jeunes Bernaches sont prêtes à voler à la fin de l’été, il est difficile de les différencier de leurs parents. À partir de ce moment, les mâles et les femelles se ressemblent quel que soit le temps de l’année.












Les liens familiaux sont forts chez la Bernache du Canada : les oisons demeurent avec leurs parents une année entière et retournent avec eux dans les aires de reproduction après leur premier hiver. Ainsi les bandes migratrices à l’automne et au printemps comprennent un bon nombre de familles voyageant ensemble.




Contrairement à de nombreuses espèces de sauvagine qui se nourrissent surtout en milieux aquatiques, la Bernache du Canada se nourrit surtout sur la terre. Au printemps et en été, elles s’alimentent surtout de feuilles de graminées, mais elles mangent également une grande variété de feuilles, de fleurs, de tiges, de racines, de graines et de baies. Les Bernaches doivent consommer de grandes quantités de nourriture pour obtenir les nutriments dont elles ont besoin; elles passent souvent 12 heures par jour ou plus à s’alimenter.



Un couple et ses oisons constituent un groupe presque inséparable, qui agit à l’unisson. En général, la femelle ouvre la marche, suivie des petits, puis de son compagnon. Lorsqu’une autre famille de Bernaches s’aventure trop près, les parents et les petits adoptent des postures d’intimidation et font beaucoup de bruit. L’importance numérique et non la taille ou le poids des adultes semble être le facteur décisif : les familles nombreuses l’emportent presque toujours sur les familles moins nombreuses, lesquelles l’emportent à leur tour sur les couples qui n’ont pas de petits. La plupart des confrontations se règlent sans qu’il y ait de contact physique; les luttes prolongées sont rares.

http://www.hww.ca/hww2_f.asp?id=35

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