jeudi 30 juillet 2009

Présence de l'absence

Mon parc est triste ces jours-ci.
En plus de ses trois lacs vidés presqu'entièrement de ses eaux.
De la nouvelle de la jeune bernache euthanasiée au nichoir de Hudson étant donné l'état incurable de ses ailes.
De la pluie et du vent qui le couvrent la plupart du temps.
Et le dénudent un peu de ses atours.
Il déplore le départ de ses visiteuses les plus illustres : les 17 bernaches qui nichaient dans ses parages depuis ce printemps. Cette année elles nous ont honorés de leur présence plus longtemps que dans le passé. Le temps du sevrage complet des cinqs oisons ayant survécus.
Huit semaines plus tard, ils volent, ils sont adultes et la vie se poursuit. Ailleurs. En attendant le sud, plus tard cet automne.

Ils me manquent déjà.
Mais si vous saviez le bonheur de tous les jours que je leur dois.
Combien de fois, suis-je sorti de la torpeur de ma maison, juste pour les voir. Les saluer.
Prendre de leurs nouvelles, d'une certaine façon.

L'an prochain, ils devraient revenir, comme chaque année, pour s'accoupler...
Et peut-être, aussi, pour se consoler,penserque c'est aussi par attachement pour nous, tous les passants et passantes du Parc qui les aimons tant.

1 commentaire:

Esther a dit…

Allô

C'est vrai que les bernaches sont déjà parties ? Nous en avons vues 4 la semaine dernière.......

.mais nous nous concentrons maintenant sur les cerfs, leurs bébés, le nouveau poste au secondaire, les beaux jours à venir d'aout et septembre etc. POurquoi pas?

A+