dimanche 30 août 2009

Le savoir-vivre au téléphone


Observer les conseils suggérés pour téléphoner, quelle amabilité!


Bien des années se sont écoulées depuis l’invention du téléphone par Monsieur Alexander Graham Bell, écossais d’origine. Ses nombreuses recherches pour mettre au point le télégraphe lui firent découvrir le téléphone. Le 10 mars 1876, le premier appareil téléphonique fonctionne. Monsieur Bell ne pouvait imaginer, à cette époque, quelle transformation subirait cet appareil et quel impact son invention produirait dans les sociétés futures. En cette ère de mondialisation, le peuple québécois est considéré comme étant le plus important utilisateur du téléphone au monde. Un tel phénomène nous oblige à revoir les règles à mettre en pratique pour faciliter la communication.
Les conseils qui suivent s’appliquent particulièrement à la maison. La formule pour répondre au téléphone est l’interjection «allo». Par respect, quand nous appelons quelqu’un, laissons sonner au moins sept coups avant de raccrocher. Ce nombre de coups peut nous surprendre… surtout si nous possédons plusieurs appareils et que nous disposons d’un répondeur; mais pensons à ceux qui ne sont pas à l’aise avec cette dernière nouveauté technologique, ou aux personnes qui sont occupées ou aux gens âgés qui se déplacent plus lentement.
Respectons les heures d’appel qui se situent entre 9 h et 21 h. Nous pouvons téléphoner avant ou après ce temps accordé, si nous connaissons bien les habitudes de notre parenté ou de nos amis. À moins d’en avoir la permission, respectons aussi le moment des repas en évitant de téléphoner à ces moments.
Lorsque nous répondons à un appel qui ne nous est pas adressé, utilisons la formule «un instant s’il vous plaît», et avertissons la personne demandée. Si cette dernière est occupée ou absente, offrons de prendre le message. Devant une voix inconnue il est de mise de vouvoyer les gens.
Si nous composons un numéro qui ne rejoint pas la personne désirée, ne demandons pas: «qui parle?», mais plutôt «Est-ce que je suis chez…»? Devant une réponse négative, s’excuser de notre erreur et saluer gentiment notre interlocuteur s’avère essentiel.
Sachons que c’est toujours celui qui appelle qui doit raccrocher le premier. La formule de politesse en terminant une conversation téléphonique est «Au revoir».
Plusieurs personnes sont désarmées lorsqu’elles se voient au prise avec un répondeur ou une boîte vocale. S’identifier, laisser un court message et répéter à deux reprises son numéro de téléphone (pour faciliter l’écoute et la transcription) avant de raccrocher est une preuve délicatesse.
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Quant au téléphone portable (cellulaire), agissons avec décence et éteignons-le lors d’un spectacle, d’une conférence, d’une réunion, au cinéma, à l’église ou au restaurant. S’il nous arrive de recevoir un appel en public, s’excuser, s’éloigner, être discret et bref, est une marque de courtoisie. Tout comme le téléphone conventionnel cette nouveauté technologique demande de se soumettre là aussi à certaines règles de savoir-vivre. Lors de nos prochains appels téléphoniques, soucions-nous des autres en adoptant des comportements appropriés.
Action éducative
À la maison, enseignons les bonnes manières d’agir avec un appareil téléphonique.
Laissons répondre le jeune.
Félicitons ou corrigeons au besoin.
Enrichissement du vocabulaire
Téléavertisseur: Petit récepteur sans fil (recommandé par l’Office de la langue française au lieu de «ma pagette» qui est une marque déposée).
Expressions à utiliser: Vous désirez laisser un message? Un moment, je vous prie.

S.O.S. Politesse
Parents : Chroniques : S.O.S. Politesse : Le savoir-vivre au téléphone
Édith Bouchard

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