dimanche 13 septembre 2009

Hollywood Forever











De la tombe de Marilyn Monroe à celles de Rudolph Valentino, Joe Dassin ou Billy Wilder, les cimetières de Los Angeles offrent un voisinage prestigieux, et l'un d'entre eux va accueillir, bientôt, la dépouille de Michael Jackson.
L'un des plus célèbres, "Hollywood Forever", est situé sur Santa Monica boulevard en plein coeur de Hollywood, sur un terrain planté de palmiers immenses et de cyprès, au pelouses impeccables.
Dans ce cimetière, reposent quelques-unes des légendes de Hollywood, comme les acteurs Jane Mansfield, John Huston ou Peter Lorre, ou encore le grand séducteur italien Rudolph Valentino, mort en 1926 à l'âge de 31 ans de septicémie, dans des circonstances jamais complètement élucidées.
Cadre de la série télévisée "Six feet under", histoire à rebondissements d'une famille propriétaire d'une entreprise de pompes funèbres, "Hollywood Forever" est aussi un cimetière où se tiennent des soirées cinématographiques, notamment des cycles de films d'horreur.
Des rangées de sièges sont installées dans la "cour des Apôtres", au nord-ouest du cimetière, devant le mausolée où se trouvent les restes de Valentino, héros des "Quatre cavaliers de l'Apocalypse" et du "Fils du Cheikh".
Joe Dassin est enterré dans la section 14 du cimetière. La section juive. Une tombe assez difficile à trouver. Il a droit à une petite pierre levée. C’est une des rares tombes fleuries. Ce n’est guère la tradition, ici. Ce qui l’est encore moins, c’est de décorer la tombe d’une plaque. Il y en a une sur celle de Dassin : un cœur de marbre, gravé d’une clé de sol et d’un texte : “A toi Joe, Marie-Jeanne”.
A quelques kilomètres de là, au nord-ouest de Los Angeles, le petit cimetière de Westwood Village Memorial Park, difficile à trouver, offre une oasis de paix entre de hauts immeubles. Au son de la cornemuse, un petit groupe sort de la chapelle située au fond du parc et accompagne un proche à sa dernière demeure.
Les tombes sont beaucoup plus simples, l'atmosphère moins solennelle, mais les célébrités sont là aussi, certaines avec des inscriptions gravées dans le marbre. "Everybody loves somebody sometime", peut-on ainsi lire sur celle de Dean Martin, en référence à sa chanson la plus célèbre.
Et si la pierre tombale de Jack Lemmon se contente d'indiquer "présent", celle de Billy Wilder, où l'ironie est également présente affirme: "écrivain, mais bon, personne n'est parfait".


Source : 1. Lepoint.fr ( Merci ! )
Source 2 © La Dernière Heure 2009

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