mardi 6 octobre 2009

La rentrée d'un grand de troisième année 27

Toute la place aux enfants¸Toute toute la place.

Je ne peux me permettre de flancher, de tomber, de m'absenter, de me décourager, de vouloir partir, de croire les critiques incomplètes de mon travail, de me demander l'impossible, de m'inquiter vainement de moi, de m'arrêter davantage sur le déplaisant que le plaisant, sur les échecs.

Car en bout de ligne, ce sont eux, je crois qui en souffriraient.

1 commentaire:

France a dit…

’ai longtemps pensé comme ça…



Je n’en suis plus si sûre…



Tu as TA place à prendre aussi, ta juste place…



Mettre tes limites et tes barrières…



Les enfants peuvent être des siphons d’énergie si l’on n’y prend garde…



Ils doivent aussi apprendre à respecter NOS limites… C’est un apprentissage utile pour la vie, aussi.



Si le dispensateur de soins et de savoir flanche, eux aussi…et ce n’est bon pour personne.



C’est le principe du Presto…La pression dure un moment, mais juste un certain moment…



We have to cool down this Presto!



Il faut prendre soin de soi, on n’est pas des superhéros…



Oui, on peut absolument se permettre d’être découragé, de s’inquiéter , c’est normal et même utile parfois.



C’est sain de le reconnaître… et infiniment salutaire d’en parler pour surmonter ces moments, pour trouver d’autres avenues.



Tu as une classe qui présente objectivement de réels défis, et tu as déjà accompli beaucoup en un mois seulement…



Chapeau! Mille fois bravo!!! Tu as raison d’être fier de toi…



Que veux-tu faire aujourd’hui pour te laisser TA place, ta juste place?





Amitié,



France



P.S. ton feedback sur ce texte sera bienvenu