La sortie d'un grand de troisième année 8

Donner des nouvelles aux êtres que l'on aime et qui nous aime, c'est leur rendre la pareille de leur amour.
C'est entretenir naturellement le lien du coeur.
C'est leur dire : je vous aime aussi.

Ami(e)s Esther, Rino, Louise L. et R.,Sylvia, France : Voici ce qui habite mes jours, en vrac, depuis une semaine ou deux.

• Ma maison est moins en désordre que lors de mon éviction professionnelle.
• Grâce à l'organisme Bouffe pour tous de Longueuil, je mange plus à ma faim. Et pour donner au suivant, je commençe à bénévoler pour lui, dès demain.
• J'ai un nouveau balcon, tout blanc, aux nouveaux rebords. Sa rénovation s'imposait. Mais les ouvriers ont oublié d'y glisser de la poudre anti-jappement dans les matériaux. Coralie et balcon : wou wouf..
• Le syndicat m'a avancé un petit pécule pour payer le certificat médical exigé pas mon employeur pour ma demande en assurance-salaire. Je n'ai pas de revenu depuis le 9 octobre.
• Le syndicat me disait dernièrement que si je n'étais pas tombé malade ..nous aurions pu négocier l'invalidité de ma mise en sans solde !!!!!!!!!!
  
• Plus cela va, même si c'est précaire et pas vraiment à l'avenant, mon syndicat semble plus sensible à mon sort.
• Je commençe à jongler avec différentes idées de ré-orientation professionnelles non liées à l'enseignement. Du moins au primaire ou au secondaire. Mes idées sont putôt reliées à l'écriture et au travail autonome. Je vous en reparle. Quand cela sera plus développé.
• Mon âme de guerrier revient me hanter tranquillement, pas vite. Avant, j'étais trop sous le choc. Le syndicat me dit qu'il est trop tard. Mais je ne suis pas d'accord. J'ai des projets là-dessus. J'ai ben de la misère à supporter l'injustice, vous le savez ! Surtout celles des autres, en général. Mais là ,puisqu'il s,agit de moi...
• Pour terminer une petite histoire de vie : Lors de mon dernier passage à l'urgence d'un grand hôpital de Longueuil, j'ai mieux compris à quel point les êtres humains perdent leurs droits civiques quand ils sont malades. Je venais consulté car j'étais dans le besoin. Mais tout ne se déroula pas très limpidement, c'est le moins que l'on puisse dire. Le médecin en service me signa un arrêt de travail sans diagnostic - qui fût refusé par ma commission scolaire, d'ailleurs. c'était prévisible - se motivant sur son code déontologie. " N'importe qui peut le lire. Alors on écrit rien de particulier " Mais Madame les enveloppes, chez-vous, ça n'existe pas ? je lui remets ensuite un certificat pour mon invalidité. Elle me dit qu,elle n'a pas le temps de le remplir, qu'elle va le faire plus tard et que les archives ( !!??) de l'établissemment allait communiquer avec moi, une fois qu'il sera dûment complété. À ce moment là, je senti qu'elle en était à la fin de son entretien - c'est elle qui me consultait ? car elle se leva. Au revoir. Cinq jours - ouvrables - plus tard, je reçu un appel de l'hôpital, me disant que je pourrais récupérer mon document, qu'il était prêt,mais qu'en retour je devrais débourser 60 dollars, ce que je ne savais pas. Comme je ne pouvais le payer..on a gardé mon certificat en otage..J'ai dû insister auprès de mon syndicat, pour qu'il m'avance la somme.
  
• Donc demain, avec un bon samaritain rencontré au Café Crème, je ferai la "run " de lait suivante : première station : Bureau de mon syndicat pour récupérer mon chèque . deuxième station : institution financière pour changer le chèque - comme mon compte est vide, je suis sûr qu'on va me faire des problèmes. troisième station : H Pierre-Boucher, payer les frais comptants exigés. quatrième station : Siège social de ma commission scolaire pour remettre le certificat médical. Woilà. Merci Samir de me faire profiter de ta voiture. Autrement, j'aurais dû me taper le transport en commun pour des heures. Avec les sous économisés, je vais m,acheter un pain et du lait. God bless you !