jeudi 7 janvier 2010

Ode à un pédagogue musical !

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/a/a9/Mario_Duschenes.jpghttp://www.guitare-nantel.com/repository/product/MET-F-FDER1004.jpg

DUSCHENES, Mario 1923 - 2009


Je viens juste d'apprendre son grand départ en lisant la chronique des disparus de la musique annuelle publié dans La Presse par ce cher - je dis cela un peu ironique inroniquemment. Car nonobstant sa grande culture, qu'est-ce qu'il est désagréable et imbu de lui-même. Ouf. - Claude Gingras.

Mario Duschesnes, au nom si familier pour moi ! Je l'avais quand même un pue refoulé dans ma mémoire. Pourtant.

J'ai appris la flûte à bec avec lui. Par sa méthode interposée, je veux dire. Et je ne suis pas le seul. Des milliers d'enfant de plusieurs générations, même, l'ont fait également. La musique lui doit beaucoup,la pédagogie musicale.,la sensibilisation musicale par ricochet.

Merci Maître Duschesnes !

PETITE BIO DE MARIO

Flûtiste, chef d'orchestre, pédagogue, époux, père et grand-père bien-aimé,
Mario Duschenes est décédé paisiblement à l'hôpital le samedi 31 janvier
2009. Il laisse dans le deuil ses cinq enfants Jeremy (Julia), Monica
(Chris), Michael (Kathy), Peter (Sarah) et Christopher (Vicky), douze
petits-enfants et son frère Rolf. Né à Hambourg (Allemagne) en 1923, il fuit
en Suisse avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.

Après avoir fréquenté le pensionnat de Gland, dans le canton de Vaud, il
entreprend des études de flûte, de composition et de direction d'orchestre
au conservatoire de musique de Genève auprès d'André Pépin, de Frank Martin
et de Dinu Lipatti, où il obtient son Prix de Virtuosité. Il remporte
ensuite le Premier Prix du Concours international de musique de Genève et se
produit en tournée à titre de soliste avec l'ensemble Ars Antiqua.

En 1948, il immigre au Canada et devient rapidement un membre actif de la
scène musicale classique montréalaise. Flûte solo de l'Orchestre de
Radio-Canada, il est également membre du Trio baroque de Montréal avec
lequel il effectue des tournées d'un bout à l'autre du pays. Il enregistre
plus de 30 disques, notamment en compagnie de son ami Jean-Pierre Rampal et
de l'Orchestre de chambre Jean-Francois Paillard.

C'est toutefois l'enseignement de la musique qui devient sa véritable
vocation. Il écrit une méthode de flûte à bec qui sera utilisée par des
milliers d'enfants de par le monde. Il se tourne ensuite vers la direction
d'orchestre, concevant et dirigeant des matinées symphoniques pour jeune
public. Il a dirigé régulièrement les principaux orchestres canadiens et fut
reconnu comme une figure de proue dans son domaine. Directeur artistique du
New-Foundland Symphony Orchestra de 1985 à 1992, il était très attaché à cet
orchestre et à cette province. Il s'est également rendu en Nouvelle-Zélande
à maintes reprises, et avec grand bonheur, pour y diriger le New Zealand
Symphony Orchestra.

Son travail de pédagogue a bénéficié du soutien attentif de son épouse Ellyn
(1929-1994), pédopsychologue avec laquelle il vécut 42 ans. En plus de leur
passion pour la musique et les enfants, ils partagèrent leur amour de la
nature, passant autant de temps que possible à leur maison dans les
Laurentides. Tous les deux étaient de plus très engagés auprès du Centre
musical Cammac, leur voisin au bord du lac. Décoré de l'Ordre du Canada en
1985, il a reçu un doctorat honorifique de l'Université Concordia de
Montréal ainsi que de la Memorial University de St. John's, Terre-Neuve.

2 commentaires:

France a dit…

’ai étudié avec plaisir la flûte à bec avec cette méthode. J’ai toujours gardé précieusement ce manuel, même au fil de mes nombreux déménagements.



Les pages sont décollées, mais qu’importe, cela fait de beaux souvenirs, que je suis en train de passer à la prochaine génération !

Patricia a dit…

Eeeeekkk.. je voulais jouer de la clarinette mais ma mère m'a fait apprendre la flûte à bec à la place. J'ai détesté ça! Par contre, j'avais un prof rigolo, ça aidait :o)