jeudi 25 mars 2010

Beau Dommage lui-même assiste aux répétitions !

Beau Dommage ravi par Le Blues d'la métropole

David Laurin et Normand D'Amour © Lawrence Arcouette


David Laurin et Normand D'Amour © Lawrence Arcouette

Les membres de Beau Dommage sont unanimes : la comédie musicale Le Blues d'la métropole, qui s'installera au St-Denis à compter du 31 mars, est une véritable réussite.

Écrit par Michèle Grondin et Louisa Déry, ce spectacle mettant en vedette Normand D’Amour, Marylène Cousineau, Pascale Montreuil, Éric Paulhus, David Laurin, Carl Poliquin et Sophie Tremblay se sert de l'oeuvre de Beau Dommage afin de raconter la vie d'une bande d'amis du quartier Villeray au printemps 1976.

«On a pu voir un enchaînement complet récemment et je peux dire en toute honnêteté que nous avons tous été émus et bouleversés par le spectacle, affirme Michel Rivard. C'est 35 ans de nos vies, par le biais de nos chansons, qui s'animent sur scène. Nous sommes contents, nous sommes fiers et nous endossons le projet à 100 %.»

Chorégraphié par Nico Archambault et sa complice Wynn Holmes, le spectacle a aussi surpris les musiciens qui ont admis ne jamais s'être imaginé que des danseurs pourraient s'approprier leurs chansons.

«L'aspect scénique et l'aspect chorégraphique, qui étaient tellement loin de nos préoccupations à l'époque de Beau Dommage, m'ont tout simplement ravi, a confié Michel Rivard. La surprise pour moi a été dans les mouvements de foule. Que tout fonctionne, avec les harmonies de voix, je trouve ça très beau. Ça me donne des frissons.»

Bien qu'ils se disaient tous enchantés de la qualité de la production, les membres du groupe ont tout de même avoué avoir éprouvé une certaine appréhension par rapport au résultat final.

«À partir du moment où tu détournes des chansons qui n'ont pas été écrites pour être dans une comédie musicale, ou pour être illustrées, chorégraphiées ou chantées par d'autres, tu te lances automatiquement un défi, a expliqué Michel Rivard. Durant les premières réunions que nous avons eues avec les producteurs, on se méfiait. C'est comme si nous donnions notre bébé en adoption.»

«Ce qui m'inquiétait le plus, c'est le fait que beaucoup de personnes aient investi dans un projet basé sur nos chansons. J'avais l'impression que nous avions une certaine responsabilité par rapport à sa réussite, a confié son collègue Robert Léger. Rien n'était gagné d'avance. Je me demandais si le projet allait tenir le coup et s'il en valait la peine. Finalement, je me rends compte que ceux qui l'ont initié avaient une vision et que oui, elle en valait la peine.»

Le Blues d'la métropole, mis en scène par Serge Denoncourt, sera présenté en supplémentaire jusqu'au 25 avril 2010. Toutes les informations concernant l'achat de billets se trouvent au geg.ca ou au ticketpro.ca.


http://7jours.canoe.ca/spectacles/nouvelles/2010/03/24/13347656-7j.html

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