-« Qui êtes vous, donc, toutes et tous ? «
-« Chacune, chacun, tant que vous êtes, que faites-vous ici ? De quoi venez-vous vous délivrer au juste ? De vous-mêmes ? Des embûches humains qui se dressent sur vos désirs, vos identités ? Vous cherchez à les inhumer pour de bon, c’est bien cela ? Ou seulement, momentanément. Le temps d’une fugue. Parce qu’ils sont indécrassables ! »
-« Peut-être êtes-vous ici, simplement pour vous-même. Pour vous retrouver vous-mêmes, tel que vous vous sentez bien, dans toute votre vérité d’être et votre fraîcheur ? «
-« Oui ? Alors envolez-vous bien, en grand essor, en grande altitude. Planez, longtemps. Longtemps. Juste pour le bien-être, et qui sait, le bonheur-même. »
-« Je n’ai pas de mal à vous apercevoir planer dans les nuages, dans le vertige majestueux. Vous être libres. Vous êtes la bleutée, la beauté. Vous êtes surtout beau par votre volonté d’être bien. »
-« Vous me prenez avec moi, sur votre monture aérienne et désaliénante ? Je serai un baluchon d’alliage léger et allié ! «
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