dimanche 30 mai 2010

Jusqu'où c'est profond 8: Monter la côte ! ( Sens Amérindien de Ch


Côte de la rue St-Léon

Situé dans une zone fortement déprimée connue sous le nom des basses-terres du Saguenay, entre le plateau des Laurentides et le plateau du Labrador, le territoire de Chicoutimi présente un relief abrupt. Le relief de la ville est principalement composé de microreliefs élaborés par un ravinement intense des dépôts du Golfe de Laflamme et de la composition solide du Bouclier canadien. Creusé principalement par les rivières et ruisseaux et subissant à la fois les dénivellements combiné de la vallée de l’estuaire du Saguenay et d’une élévation transversale ayant pour plus haut sommet le mont Sainte-Claire, la ville est dans une vallée encaissée caractérisée par des ruptures de pentes rectilignes qui furent souvent causées par d’anciens glissements de terrains.[4]

Le relief très accidenté qui entoure le centre ville de Chicoutimi affecte la dénivellation de certaines rues lorsque l’on tente d’atteindre les quartiers plus en hauteur de la ville. Plusieurs des pentes de la ville sont les plus abruptes du Canada et sont comparable aux plus escarpées du monde. La côte de la rue St-Léon et la côte St-Ange, qui séparent le quartier du Bassin de celui de la Côte de la réserve, possèdent des angles de dénivellation de près de 18 degrés, ce qui les classent très près de la rue Baldwin de Dunedin, en Nouvelle-Zélande, récipiendaire du record du monde pour ses 19 degrés. D'autres rues du centre-ville de Chicoutimi ont la caractéristique de posséder une très forte inclinaison tout en étant très achalandées. Les rues St-Famille, Bégin (à la hauteur de la rue Jacques-Cartier et Price),Labrecque, Maltais, La Fontaine, Morin et Sainte-Anne font parties de ces rues abruptes et fréquentées.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chicoutimi

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