mercredi 2 juin 2010

Me voilà Arvida ! 3


Je n'ai dormi que d'un oeil.
Sur un lit de camp...superposé mais amputé de son étage supérieur.
Un tas de linge sales me servant d'oreiller de fortune.
Je vous jure qu'il a de la jasette mon proprio-coloc, quasiment plus que moi si cela est possible.
Ses deux chats : Chibouki et Chinook, la mère et le fils sont adorables.
Des ronronneux de premier ordre. Et colleux, par surcroît.
Ils sont même venus me visiter dans ma chambre, aux petite heures du matin.
Surtout qu'ils n'ont pas accès à la chambre de leur maître.
Le temps d'une caresse, d'un frôlement de queue, de doigt..et on s'en retourne.
Juste pour fouiner.
Juste pour dire coucou.

Le sevrage d'internet se poursuit puisque de cette maison, je ne peux rejoindre aucune sphère cybernétique. De temps à autre, j'irai dans les cafés et les biblios. Et j'aurai plus de temps pôur péleriner.

Sauf que son B. express-vu m'a fait voir sur petit écran un vieux Colombo et un épisode d'Auto-patrouille. Le passé est bien présent ici. Le présent aussi, par contre. Car quand je me pince,je reste les pieds bien en place.

Hier soir ( dimanche ),Frédéric m'a prêté son vélo.J'en ai profité pour aller rôder et repérer les sentiers pédestres pour mes futures escapades " coraliens" ( ma fefille )Derrière l'église St-Jacques, il y a effectivement un grand espace qui accueuillera ses courses, mais les sentiers en tant que tels m'ont semblé plutôt minimes. J'en trouverai d'autres...

Je suis aussi passé plusieurs fois devant la maison de mon enfance, dont la rénovation extérieure a passablement bien évoluée depuis mon dernier passage, au début du mois. Elle est toute belle, toute neuve, malgré son âge. Quand mon appareil-photo numérique voudra bien se réveiller, je pourrai vous la montrer.

En attendant,dès que je peux, je jette un coup d'oeil sur celle-juste en face, celle de la jeunesse de ma mère...à qui je demande,chaque fois, de veiller sur son grand André.

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