mardi 22 mars 2011

Me voilà Arvida 39 : Les fantômes de Jordi Bonet

L'été dernier ces trois fresques sont revenues du passé. Littéralement. On ne les attendait plus, en fait. Ils avaient jadis fait partie du paysage d'Arvida. En plein centre-ville. Sur le mur de l'Hôtel de villeDe l'art urbain qu'on voit ou et que l'on voit pas. Mais qui est là. Qui trône. Qui est. Qui nous regarde. Qui nous rehausse.

Jordi Bonet l'avait compris ayant consacré la majeure partie de son oeuvre à l'art urbain. Cet art de la rue qui est gratis qui se donne à qui marche, à qui rôde, à qui flâne. Et c'est romantique pour les amoureux sur le banc ou le trottoir.

Mais depuis des décennies, ces fresques  que la ville lui avait commandé à l'origine ont disparues de l'espace initial.
Et voilà qu'on apprend, il y a quelques mois qu'elle existe toujours, morceau par morceau, tuile par tuile, entassée dans des boîtes. Je l'ai vu de mes yeux vus. J'ai failli participer à sa reconstitution, mais comme on est dans le domaine du patrimoine, il y a des règles à respecter. On avait débuter sa renaissance, mais tout fut interrompu. Et c'est le gouvernement qui a le dossier en main. Presqu'un an plus tard. Je sais que cette oeuvre est toujours dans un sous-sol. Dans des boîtes. Et qu'elle attend toujours.

Un jour peut-être, dans un avenir que je nous souhaite rapproché ,quelque part à Arvida, les quatres fresques ressurgiront et nous en parleront de nouveau.





La seule des 4 fresques de "L'Hôtel de ville " qui tient toujours debout. On l'a rescapé il y a quelques années et elle se trouve aujourd.hui au Foyer des loisirs.



Deux des autres fresques...
Source des photos : Ville Saguenay et Carl Gaudreault

2 commentaires:

Diane Bernier a dit…

Où es-tu passé pour l'amour... Je suis inquiète, Marc...


Didi

atalante a dit…

Ne sois pas inquiète Diane et accepte notre deuil. Bonne suite de route.