Selon ce que l'on sait, Gabrielle Roy n'aimait absolument pas être "posé" comme dirait mes aïeux. elle avait cet acte en sainte horreur - une autre expresion ancestrale - . L'ancêtre de la photographie, la peinture de portrait, y trouva son lot, un jour grâce à son ami Jean-paul Lemieux.
Autrement, elle consentie à donner son visage à la caméra, que très peu de fois. En se disant peut-être, qu'elle le devait, ce ne serait-ce, qu'à son lectorat.
Elle répétait qu'elle se représentait par sa plume, exclusivement, et entièrement.
Étant complètement dévoué à son art, tout le reste était vain.
Était-elle, tout de même, pudique, névrosée, sauvage, snob ?
Elle n'était qu'une servante du verbe, comme un religieuse à son autre propre verbe.
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