mardi 24 juin 2008

Dans le bon vieux temps ça se passait d'même : Us et coutumes de la St-Jean Baptiste

























BONNE ST-JEAN BAPTISTE À À TOUS LES FRANCOPHONES DU CANADA ET D'AILLEURS !

Sortez vos classiques de la chanson québécoise, vos beaux grands sourires, vos chemises carottées, vos ragoûts de boulettes, vos rigodons, vos centures flèchées vos violons et surtout votre fierté nationale! Et restez sobres. Quand on est heureux, on s'amuse naturellement, n'est-ce pas ?

Dans les circonstance, je vous livre aujourd'hui, des petites anecdotes concernant cette fête. D'hier à aujourd'hui.

SAVIEZ-VOUS QUE ?

Au début, Saint-Joseph avait été désigné protecteur du nouveau pays (un peu comme le Saint-Patrick des Irlandais). Mais cette fête est en mars et le climat québécois se prête moins bien à la fête que celui de la fin du mois de juin. La Saint-Jean est donc devenue plus populaire pour des raisons bien pratiques.

Chaque ville ou village du Québec, ou presque, avait son défilé et un enfant du coin, de surcroit blond et frisotté, était choisi pour incarner, St-jean-Baptiste enfant. Communément appellé : le petit St-jean Baptiste.
























Le 24 juin, En Ariège ( France ) les jeunes filles venaient demander à St Jean Baptiste de leur faire trouver un mari dans l’année.

Le feu de la St jean est une tradition typiquement catalane. Et que la flamme est nommée la flamme du Canigou, symbole de la St Jean en Catalogne, est avant tout un message de fraternité et d'amour.

Les feux de la saint Jean, repris par les chrétiens, auraient été copiés sur les rites celtes et germaniques de benédiction des moissons.


















Qu'invariablement, les traditionnels feux de la St-jean étaient faits avec du bois de cèdre ?

Toujours en catalogne, cette fête est aussi accompagnée du bouquet de la St Jean, un bouquet composé de quatre herbes cueillies le matin-même du 23: une feuille de noyer, une autre de millepertuis, une troisième d'immortelles et de l'orpins. Ces bouquets sont parfois encore accrochés aux portes pour attirer la chance et le bonheur dans les demeures.

Au début du XIXe siècle, à Saint-Jean Deschaillon et à Trois-Rivières, le premier bain de l'année dans le fleuve se prenait le soir du 23 juin. À partir de la Saint-Jean, aujourd'hui jour de la Fête nationale, on considérait que l'été était arrivé et qu'il faisait suffisamment chaud pour s'y baigner à l'aise. Cette coutume n'était pas seulement une reliée à la température. À ses origines, , elle avait un sens plus baptismale, relié à la naissance, à la renaissance.

Depuis quelques années, chaque 24 juin, le pavillon principal de l'Université McGill (université anglophone de Montréal) arbore le drapeau fleurdelysé en lieu et place du drapeau blanc et rouge de McGill. Intéressant.







C'est Ludger Duvernay, patriote et fondateur de la Société Saint-Jean-Baptiste, qui a le premier, en 1834, fait de la Saint-Jean une fête patriotique. Duvernay souhaitait réunir les Canadiens de l'époque dans un même sentiment national afin de réformer la politique canadienne de l'époque. Il choisit donc le jour de la Saint-Jean-Baptiste pour tenir ce "banquet politique" . Il y convia une soixantaine de personnes francophones et anglophones . Ce n'était qu'un début.




Une légende voudrait que le grand nombre de Canadiens d'origine française portant ce prénom ait encouragé fortement le journaliste et patriote Ludger Duvernay pour désigner la société nationale des Canadiens-Français qu'il fonda en 1834.























Danse au solstice d'été par Anders Zorn

Sources :
http://fr.wikipedia.org/
http://www.claudenadeau.net/
http://www.republiquelibre.org/
http://www.thecanadianencyclopedia.com/

Aucun commentaire: