Les bureaux de poste en milieu rural, comme dans les MRC Mékinac et des Chenaux, pourraient bien fermer d’ici quelques années Photo L'Hebdo / Jonathan Roberge
Les bureaux de poste ruraux en péril?
Le gouvernement du Canada a mis sur pied un projet de révision du service postal en milieu rural. Si la mesure qu’il prévoit est appliquée, il fermera successivement chacun des bureaux de poste en milieu rural d’ici quelques années.
«Ce qu’ils veulent, c’est donner ça à des commerçants, épiceries, dépanneurs, des boîtes sur les coins, etc.», explique Jacques Vézina, secrétaire de la section québécoise de l’Association canadienne des maîtres de poste et adjoints.
Rappelons qu’un moratoire sur la fermeture des bureaux ruraux avait été mis en place il y a 15 ans.
Face au mécontentement qui s’élève devant cette mesure de fermeture des bureaux ruraux, le gouvernement a cédé et mentionné qu’il les laisserait en place.
Cependant, ce qu’il n’a pas mentionné, c’est qu’il voudrait procéder comme suit. Dès qu’un maître poste prend sa retraite ou quitte ses fonctions dans une petite municipalité rurale, son poste n’est pas renouvelé et le bureau ferme ses portes.
«Pourtant, depuis 14 ans, Postes Canada enregistre des profits chaque année, n’est plus subventionné et fonctionne très bien de façon autonome», ajoute M. Vézina, en précisant que le service figure parmi les plus importants employeurs au pays.
Ce que l’Association canadienne des maîtres de poste et adjoints déplore, c’est que les bureaux de poste constituent une présence gouvernementale, souvent la seule dans la municipalité. Il est important de continuer à offrir ce service, et non seulement par des petits comptoirs installés dans les commerces.
Rappelons qu’un moratoire sur la fermeture des bureaux ruraux avait été mis en place il y a 15 ans.
Face au mécontentement qui s’élève devant cette mesure de fermeture des bureaux ruraux, le gouvernement a cédé et mentionné qu’il les laisserait en place.
Cependant, ce qu’il n’a pas mentionné, c’est qu’il voudrait procéder comme suit. Dès qu’un maître poste prend sa retraite ou quitte ses fonctions dans une petite municipalité rurale, son poste n’est pas renouvelé et le bureau ferme ses portes.
«Pourtant, depuis 14 ans, Postes Canada enregistre des profits chaque année, n’est plus subventionné et fonctionne très bien de façon autonome», ajoute M. Vézina, en précisant que le service figure parmi les plus importants employeurs au pays.
Ce que l’Association canadienne des maîtres de poste et adjoints déplore, c’est que les bureaux de poste constituent une présence gouvernementale, souvent la seule dans la municipalité. Il est important de continuer à offrir ce service, et non seulement par des petits comptoirs installés dans les commerces.
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