« - Qu’allons nous faire de ton père ? (…)
- Que voulez-vous dire ?
- Comment allons-nous le neutraliser ? (…) Ton père fait partie de ta vie. Les choses qu’il t’a données, bonnes ou mauvaises, font également partie de ta vie. Et lorsqu’un événement a eu lieu, personne ne peut faire qu’il n’ait pas eu lieu. Il est là. On ne peut pas revenir en arrière. On ne peut pas changer ce qui est arrivé. Toi, moi, aucun de nous ne peut faire en sorte que ton père ne t’ait pas battu (…), ou que ta mère soit intervenue pour empêcher ce qui est arrivé (…) Ou autre chose de ce genre. C’est arrivé. C’est fini. Nous n’y pouvons rien. Tout ce qui nous reste à faire, c’est d’accepter que ce soit arrivé et d’aller de l’avant du mieux possible.
- Je le sais.
- Je sais que tu sais. Mais j’ai l’impression que tu regardes aussi derrière toi. Que tu as encore envie de revenir en arrière et de défaire ce qui a été fait. » *
« Il m’observait.
- Je me trompe ?
-Kevin haussa les épaules.
* Hayden, Torey, ( 1983 ). Kevin le révolté ( Murphy’s boy ) , Paris, France, Éditions j’ai lu
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