Dans mon temps d'ado, j'en en marché une trotte pour me rendre à la Poly. Marché seul ou avec d'autres. Plus souvent en compagnie de mes amis. Ah ces Michel, Patrice, Nathalie, Mario, Daniel, Louise..avec qui j'ai piétiné tant de bitume, franchi tant de milles, de kilomètres, dépensé tant de salive naïve. On allait de l'un à L'autre. D'une maison à l'autre. On se prenait les uns les autres. Comme des autobus. Des amitiés sont nés. Des amours. Des enfants aussi, sans doute. Qui sait ? Souvenirs retrouvés comme le chante la chanson de Francine et bonheurs aussi.
Je remercie encore aujourd'hui, et depuis cette époque, la commission régionale de mon patelin de nous avoir interdit l'autobus même s'il nous manquait qu'une parcelle de distance. Sur le coup, nous étions frustrés et trouvions cela ridicule. Nous aurions voulu,surtout, j'imagine, être avec nos ami(e)s sur quatre roues et faire le tour de la place. Mais avec le temps, on ne s'en serait pas passé de toute cette route parsemée d'amis et de plaisirs tendres.
Si je marche tant aujourd'hui..c'est à ces moments que je le dois. Et c'est pratiquement mon seul sport....
Je remercie encore aujourd'hui, et depuis cette époque, la commission régionale de mon patelin de nous avoir interdit l'autobus même s'il nous manquait qu'une parcelle de distance. Sur le coup, nous étions frustrés et trouvions cela ridicule. Nous aurions voulu,surtout, j'imagine, être avec nos ami(e)s sur quatre roues et faire le tour de la place. Mais avec le temps, on ne s'en serait pas passé de toute cette route parsemée d'amis et de plaisirs tendres.
Si je marche tant aujourd'hui..c'est à ces moments que je le dois. Et c'est pratiquement mon seul sport....
QUÉBEC - En 1971, 80% des élèves canadiens de sept ou huit ans marchaient pour aller à l'école. Presque 30 ans plus tard, seulement 40% des élèves de neuf ans se déplacent à pied vers l'école.
Étalement urbain, dépendance plus grande à l'égard de l'automobile, sécurité dans les quartiers... Voilà autant de facteurs qui font en sorte que les jeunes Québécois marchent de moins en moins pour se rendre à l'école.
Des chercheurs de l'Institut national de santé publique du Québec ont regardé de plus près le transport actif -- marche, vélo, patins ou planche à roulettes, trottinette -- chez les jeunes du primaire domiciliés à Montréal et à Trois-Rivières.
Les données rendues publiques au cours de l'été sont tirées d'une enquête menée auprès des parents de 1495 enfants fréquentant près de 70 écoles primaires, relativement aux déplacements de leur enfant entre la maison et l'école.
Au moins 60 minutes
Chez les jeunes de 5 à 17 ans, le niveau d'activité physique recommandé pour en tirer des bénéfices sur le plan de la santé équivaut à au moins 60 minutes de marche rapide tous les jours.
Le trajet domicile-école représente à cet égard une source potentielle d'activité physique régulière pour les enfants, notent les chercheurs.
Certaines études montrent que la probabilité de devenir obèse diminuerait de 4,8 % pour chaque kilomètre de marche réalisé sur une base quotidienne, tandis qu'elle augmenterait de 6% pour chaque heure passée dans la voiture.
Calories dépensées
De plus, selon une recherche britannique, la marche entre la maison et l'école (cinq jours/semaine) peut représenter un volume de calories dépensées équivalent à celui associé à deux heures d'éducation physique à l'école.
Outre les bienfaits pour la santé, la marche vers l'école est aussi bonne pour l'environnement, expliquent les chercheurs. L'accompagnement à l'école en voiture constitue une charge importante pour les parents, en plus d'exposer l'enfant au stress du conducteur et d'alimenter la congestion aux abords des écoles, font-ils valoir.
Et en conclusion deux chansons qui se répondent. Bon jour ou bon soir.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2010/09/20100901-043802.html
Source de l'image : http://arras.catholique.fr
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